Camille Maestracci
coloriste, dessinateur, scenariste
Camille Maestracci est née le 12 juillet 1993 et a grandi dans le sud de la France.
Après un bac scientifique elle essaye diverses branches d'études, sans grande conviction, avant d'aborder la pratique artistique en Licence Arts plastiques à l'Université Paul-Valéry Montpellier III. 3 ans durant lesquels elle découvre les merveilles du 9ème art.
Enfant, se plonger dans la littérature fantastique et la science-fiction était une occupation de tout instant, et c'est l'envie de faire rêver les autres à son tour qui lui donne l'envie de persévérer dans cette voie.
Elle conclue ses études par un master de Bande dessinée réalisé à l'EESI d'Angoulême entre 2016 et 2018, et se consacre depuis à cette passion devenue son métier.
♥ Petites anecdotes
→ La série “DRYODES” :
C’est au cours d’un défi entre amis que les dryodes ont fait leur apparition. Le thème du défi était « une forêt dans un monde parallèle ». Une forêt mécanique vivante est née, ainsi que des autochtones pour huiler ses gonds et entretenir ses panneaux solaires… Depuis, les personnages ont évolué tout en gardant leurs caractéristiques premières. Deux grands yeux pour leur visage, trois doigts pour une main, un bout de queue simiesque orné d’une ampoule, ils prennent soin de la forêt qui les a vu naître, et créent sans cesse de nouvelles créatures pour les aider dans cette tâche. Rythmée par la lune, le soleil, et de nombreux rituels, leur existence est paisible…
“Les récolteurs” constitue le premier tome de la série DRYODES.
→ La série “Les fabuleuses aventures de Ludwig Van Multbutter” :
C’est en cours de l’esthétique de l’art que Ludwig et Gérard ont été dessinés pour la première fois. Ce cours avait la particularité de plonger l’auteure dans un doux coma d’incompréhension… une zombie se faisant grignoter le crâne par un poulpe était donc une parfaite illustration de son état mental.
Parce qu’elle les trouvait agréable à dessiner, les tentacules remplaçaient souvent la chevelure de ses personnages, et c’est ainsi que Ludwig et Gérard revinrent de façon récurrente dans ses carnets, jusqu’à progressivement acquérir un caractère et une histoire.
Les premiers jets situait l’apocalypse à notre époque, Gérard était alors habillé d’une charmante petite salopette en jean. Et puis, afin de justifier ses envies de costumes victoriens, l’auteure repoussa l’histoire dans un temps plus lointain.
« Mais à quelle époque exactement ? » Vous demanderez-vous.
Les inspirations graphiques variant du moyen-âge au 19ème siècle, la datation la plus juste serait la suivante :
« Avant ».
Portrait de Camille Maestracci